Conseiller départemental de l’Ain
Maire Adjoint aux Solidarités de Ferney-Voltaire (2015-2023), membre du CCAS
Conseiller communautaire à Pays de Gex Agglo
Délégué au SIVOM de l’Est Gessien
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Payer son loyer: c’est impératif !

Folie des normes: exemple concret…

Pensées sur un avenir vélo pour le Pays de Gex
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J'apprends avec une grande tristesse la disparition brutale de Lionel Tarare, chef cuisinier du Collège Jacques-Prévert de Ville de Saint-Genis-Pouilly dans notre canton.
Lionel avait rejoint les services du département de l'Ain en 2007 en tant que cuisinier. Sa rigueur et sa passion du métier l’avaient conduit en 2011 à devenir chef de cuisine au sein du collège Jacques-Prévert ou il a exercé jusqu'à ce jour avec une grande maîtrise technique, une exigence constante et un sens affirmé des responsabilités.
Sur la photo, Lionel Tarare, au milieu des partenaires et fournisseurs Agrilocal et administrateurs lors du marché de saveurs organisé au collège au mois de mai dernier.
J'adresse mes plus sincères condoléances à son épouse, ses filles, famille, amis et collègues du Collège Jacques Prévert.
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UNE PENSION DE FAMILLE A DIVONNE
En tant que conseiller départemental et administrateur d'Accueil Gessien, j'assistais hier à l'inauguration de la pension de famille gérée par Tremplin / Accueil Gessien. Acquise il y a déjà 3 ans par la mairie de Divonne et mise à disposition de l'association, cette résidence de 23 studios permet d'accueillir des personnes en grande précarité et s'est installée (après travaux) dans l'ancien hôtel du Jura à Arbère.
Ravi de recevoir à nouveau dans le Pays de Gex avec Véronique Baude, notre collègue Clotilde Fournier, Vice-Présidente de L'Ain, le Département en charge du logement, du travail et de l'insertion.
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Ce problème vient généralement du fait que le propriétaire ne l’a partagé qu’avec un petit groupe de personnes, a modifié qui pouvait le voir ou l’a supprimé.0 CommentairesCommenter sur Facebook
14 JUILLET : du symbole révolutionnaire à la pratique démocratique
En 1789, la prise de la Bastille a inscrit une évidence dans l'histoire : la légitimité appartient au peuple. Deux siècles plus tard, notre fête nationale reste un rappel nécessaire : sans écoute citoyenne, aucune décision publique n’est légitime.
Comment traduire cette exigence d’écoute dans le fonctionnement d'une ville ?
🔹 Conseils citoyens* : associer en continu habitants, associations et acteurs locaux à la définition des priorités de quartier
🔹 Budget participatif* : allouer chaque année une part réelle des investissements municipaux au vote direct des habitants.
🔹 Réunions de quartier & permanences itinérantes : aller physiquement (et en ligne) à la rencontre des citoyens, hors des murs institutionnels.
🔹 Transparence des décisions : rendre publiques les arbitrages, les orientations (et pas seulement la décision finale), publier un tableau de bord clair et exhaustif des coûts de manifestations, des travaux…
🔹 Opérations d’aménagement : passer de la logique actuelle de «dossier ficelé» initié par un promoteur et amendé en réaction, par opportunisme ou "à l'arrache" à une réflexion EN AMONT à l'échelle du quartier en associant habitants, usagers et commerçants. En clair, reprendre la main sur notre urbanisme.*
Le 14 Juillet ne se résume pas à un défilé. C’est une piqûre de rappel : c’est dans le dialogue permanent avec la population que se construit la France de demain. À nous, élus et acteurs publics, de faire vivre cet héritage… Pas seulement aujourd'hui… mais chaque jour de l'année!
* A Ferney, dans le cadre de la Politique de la Ville, j'ai conduit la mise en place du conseil citoyen Levant-Tattes, j'ai également porté de bout en bout (rédaction du règlement inclus) la mise en place du budget participatif de Ferney, le premier créé dans l'Ain en 2021. En commission urbanisme, je conteste systématiquement les dossiers qui ne répondent pas à un besoin, sont manifestement démesurés, menacent l'équilibre d'une rue ou d'un secteur, condamnent les futurs habitants ou voisins à un quotidien de contraintes…
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La nouvelle caserne de sapeurs-pompiers de l'Est Gessien est en cours de construction sur un terrain mis à disposition par la Ville de Prévessin-Moëns. La pose de la première pierre de cet équipement très attendu s'est déroulée lundi 7 juillet, sous la présidence de Jean Deguerry, président du Département de l'Ain, Hughes Deregnaucourt, Directeur du SDIS 01 et Aurélie Charillon-Godart, Maire de Prévessin et Conseillère départementale avec qui je suis élu en binôme sur notre canton. Livraison prévue à l'automne 2026. ... En voir plus…En voir moins…
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ORNEX / COLLEX-BOSSY: art en campagne
La Balade artistique biennale est de retour de part et d’autre de la frontière. Profitez en jusqu’au 31 août 😉
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CONSEIL DÉPARTEMENTAL: 2 JOURS DE SESSION
La session d’été se déroule traditionnellement sur 2 jours avec un ordre du jour chargé. Hier nous recevions Mme la Préfète Chantal Mauchet qui nous a présenté son rapport annuel de l’action de l’Etat dans l’Ain pour 2024. De nombreuses questions lui ont été posées, notamment sur l’accès à la santé avec la scandaleuse carte qui vient d’être publiée par l’ARS et qui oublie l’Ain, les rodéos urbains (en particulier dans nos communes du Pays de Gex, et dans la montée de la Faucille), les gens du voyage, l’accès à la scolarisation en à Genève (j’ai écris à Anne Hiltpold, Conseillère d’Etat en charge du DIP à Genève pour connaître les conséquences par commune)… Ce rapport est désormais consultable ici: www.ain.gouv.fr/Publications/Rapport-d-activite-des-services-de-l-Etat/Rapport-d-activites-des-se....
La session porte également sur l’évaluation de la politique culturelle du département de l’Ain. Notre collectivité a confié à la Cour Régionale des Comptes l’examen de notre politique sur la période 2019-2024.
Nous avons également débattu du Bilan de la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes en situation de Handicap), avec, malgré nos efforts, un allongement des délais de traitement des situations. La MDPH n’échappe pas à la raréfaction des médecins qui sont en charge du traitement de fond des dossiers.
Concernant la santé nous avons validé l’évolution de notre stratégie - portée par notre vice-président Damien Abad - sur la démographie médicale avec de nouvelles aides à l’installation et l’accueil de médecins juniors. Nous avons notamment décidé d’aides pour les étudiants qui font leurs 4 dernières années d’études dans l’Ain ET qui s’engagent à s’installer dans nos territoires ensuite. Déjà 11 personnes ont postulé à ce dispositif, c’est très encourageant alors que la situation dans l’Ain est la pire de la région… notamment dans les pays de Gex (4 médecins pour 10’000 habitants) et Bellegardien où la densité en généralistes est 2 fois moins élevée que la moyenne de France…
Sur ce sujet crucial de la santé, Aurélie Charillon, qui suit particulièrement ces questions sur notre territoire, a une nouvelle fois souligné la situation critique du Pays de Gex et évoqué des potentielles solutions transfrontalières, notamment le recours à des médecins formés en France mais exerçant en Suisse.
La session se poursuit ce matin et nous enchaînons ensuite sur une commission permanente qui compte 42 points…
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Passant une bonne partie de la journée à Bourg, c’est toujours un plaisir de prendre un moment pour échanger avec mon ami Serge Gomes, référent handicap et accessibilité du Conseil Départemental et Président de la CDAPH. ... En voir plus…En voir moins…

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La lettre de mai 2025
Abords du tram et de la véloroute dans la ZAC : ne créons pas un quartier sous « couvre-feu »
Il y a plus de dix ans, l’État a validé l’urbanisation du secteur situé entre la RD 35 et la rue de Meyrin. Cette validation a été assortie d’une DUP (Déclaration d’utilité publique). Plus récemment, l’État a labellisé la ZAC dans le dispositif « Territoire engagé pour le logement ». Ces choix doivent être assumés collectivement. Or, les « injonctions » environnementales comportent parfois des prescriptions totalement contradictoires.
À la création de la ZAC Ferney-Genève Innovation, aucun projet de tram n’était prévu. La validation du tram des Nations dans le Projet d’Agglomération 4 (période 2024-2028) offre de nouvelles perspectives à notre territoire et oblige néanmoins à une nouvelle étude concernant ce quartier désormais naissant. Cette étude d’impact préconise un grand nombre de mesures, celles-ci sont soumises à enquête publique. Vous pouvez consulter l’ensemble de ces documents et donner votre avis ici: https://www.registre-dematerialise.fr/6137/
Dans ma contribution, je rappelle que la sûreté et l’animation urbaine passent aussi par un éclairage nocturne adapté le long du tram, des cheminements piétons et de la véloroute : ni obscurité anxiogène, ni gaspillage lumineux, mais une lumière raisonnée qui évite de transformer ces futurs quartiers en zone de « couvre-feu ».
Urbaniser un secteur aussi vaste porte nécessairement atteinte aux milieux naturels. Les quartiers de Paimboeuf et Très-la-Grange, avec une densité moyenne de 200 à 250 logements par hectare, accueilleront à terme plus de 5 000 habitants ; cela crée forcément un impact sur l’environnement. Néanmoins, les futurs habitants de ces quartiers, tout comme les usagers qui y prendront le tram, ont droit à la praticité et à la sécurité ; en aucun cas ils ne devront subir un effet « couvre-feu ».
On ne peut donc pas imaginer que les cheminements ne soient pas éclairés à la tombée de la nuit et au lever du jour. C’est pourtant ce qui est préconisé pour le terminus du tram au Bisou (pp. 50-51 du document « Étude d’impact du tramway des Nations ») : pas d’éclairage entre les quais et le P+R. Ce n’est évidemment pas raisonnable, ni l’été… et encore moins l’hiver. Rappelons, si besoin, que dans notre région il fait nuit, cinq mois par an, lorsque les gens partent et rentrent du travail… Comment peut-on encourager le report modal en plongeant les passagers « intrépides » dans le noir complet ? Pour l’arrêt « Allée de la Tire », qui doit respecter la trame noire (p. 102), aucun éclairage public ne semble prévu non plus.
Par ailleurs, du fait de la restriction du nombre de places de parking dans la ZAC, au moins 30 % des habitants devront laisser leur voiture jusqu’à 300 m de leur logement. Comment justifier qu’on oblige un parent — chargé de provisions, tenant ses enfants par la main — à traverser, après la tombée de la nuit, un parcours parfois mal (ou pas) éclairé pour rentrer chez lui ? Une telle configuration fait peser une contrainte disproportionnée, et un risque non négligeable, sur des usagers potentiellement vulnérables.
Le tram constitue une avancée majeure en termes de mobilité collective pour la ville et les communes voisines, avec 15 000 passagers potentiels par jour. Tout doit être fait pour encourager son utilisation en considérant la protection de l’environnement comme un enjeu global (moins de voitures sur les routes grâce à cet équipement) plutôt qu’en empilant des contraintes localisées (en l’espèce, pour protéger les chauves-souris).
Le document précise également que l’allée historique de la Tire, qui longe le Nant, ne bénéficiera d’aucun éclairage (p. 102). C’est problématique, car elle sera structurante pour les piétons. S’il est évident que la ripisylve doit être considérée comme une réserve de biodiversité « résiduelle » (insectes, oiseaux, petits mammifères, batraciens, chauves-souris), il faut rester pragmatique : on pourrait, par exemple, installer un éclairage saisonnier (fonctionnant de l’automne au printemps) de manière intermittente (avant le lever et après le coucher du soleil jusqu’à 22h00) afin de permettre aux habitants de traverser le quartier en toute sécurité.
Créer une véloroute urbaine sans la doter d’un éclairage public… pas question!
Enfin, concernant la véloroute qui traverse tout le bas du quartier le long de la D 35, il est précisé qu’elle ne sera pas éclairée (p. 102)… Là encore, c’est un choix à revoir impérativement ! Cet axe permettra, à terme et en site propre, la liaison entre Ferney et Saint-Genis-Pouilly, ainsi qu’entre Ferney et le centre de Genève. On mesure dès lors combien il sera emprunté, été comme hiver, jour et nuit, par des cyclistes mais aussi par des piétons, avec le risque d’accidents entre les deux usages. Ici encore, la protection de l’environnement doit être appréhendée comme une politique globale, et non comme un enjeu purement local ; des aménagements cyclables et piétonniers sûrs et fonctionnels encouragent leur usage et réduisent donc la part de la voiture.
Deux analyses de besoins sociaux conduites par le CCAS en 2016, puis en 2023, montrent que Ferney-Voltaire est une ville qui souffre d’un manque d’attachement de ses habitants. Les choix en matière d’urbanisme contribuent à faire d’une rue, d’un quartier, un lieu de vie plaisant ou un dortoir sans intérêt. S’il est difficile d’inverser une tendance dans un lieu déjà urbanisé, ne pas prendre en compte la « qualité de vie » dans un secteur que l’on s’apprête à construire serait, en revanche, une faute.
Soyons fermes : l’éclairage des cheminements piétonniers et cyclables doit être repensé dès maintenant, en amont des travaux. En effet, les futurs habitants et usagers du quartier exigeront — à juste titre — ces équipements ; s’ils ne sont pas prévus aujourd’hui, il faudra les installer plus tard, pour un coût nécessairement plus élevé et alors entièrement supporté par la ville de Ferney.
Pour finir, le choix du tracé du tram dans la ZAC fait débat… Grâce à cette enquête publique, de nombreux Ferneysiens découvrent finalement le tracé et regrettent qu’il franchisse le Nant par le bas de l’allée de la Tire, l’éloignant ainsi d’une desserte plus directe du centre-ville historique. Le sujet a pourtant été tranché il y a déjà 5 ans par un vote du Conseil Communautaire. À l’époque, en amont, les élus de Ferney avaient plaidé pour un tracé passant sous le Châtelard. La résurgence de la controverse montre que l’information et la concertation ont été (peut-être) insuffisantes.